Menu
Disponible
Lu Me Ve de 09h00 à 19h00
Ma Je de 16h00 à 19h00
Sa Di pour les urgences uniquement
Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Plagiocéphalie et Torticolis congénital : actualités dans le traitement

Plagiocéphalie et Torticolis congénital : actualités dans le traitement

Le 07 octobre 2017
La plagiocéphalie et le torticolis congénital sont présentes chez 10 à 20% des nouveaux-nés. Le traitement se fait en kinésithérapie et en ostéopathie. Il est important d'agir le plus rapidement possible dans la prise en charge.

Le torticolis congénital survient, si il n’est pas de naissance, peut survenir dans les 6 premiers mois de la vie. Tant que les fontanelles et le crâne de l’enfant ne sont pas soudées.  Il y a une prévalence de 10 à 20% des bébés qui sont atteints.

Il est référencé deux  types de torticolis : positionnel et anténatal. Le torticolis positionnel est une pathologie qui est dû à une contracture du muscle sterno-cléïdo-mastoïdien (SCM). Il est le plus fréquent et s’installe après la naissance car les bébés sont positionnés sur le dos ou maintenus par des fauteuils à bascule ou du matériel de puériculture spécifique aux enfants mais qui sont très contraignants. Il faut faire attention à son installation car à long terme les répercussions peuvent entraîner une asymétrie du schéma musculaire, ainsi que d’autres compensations.

Le torticolis anténatal : intervient fréquemment dans les grossesses gémellaires. Les bébés étant compresser ou mal positionné in utéro. Il est diagnostiqué rapidement après l’accouchement. Il s’accompagne souvent d’une plagiocéphalie.

La plagiocéphalie est une déformation du crâne par contraintes de compressions car les fontanelles ne sont pas soudées à la naissance.

Toujours faire attention avec les cousins posturaux et mort subite du nourrisson. Les conseils pour éviter cette dernière valent toujours pour les temps de sommeil. Il faudra donc privilégier le couché dorsal stricte pendant les périodes de sommeil du nouveau-né mais favoriser l’activité motrice spontanée pendant les temps d’éveil en permettant au bébé de changer de positions.

Pour avoir des séances de kinésithérapie, il vous faut une prescription du médecin. Celui-ci vous prescrira des séances à raison de 1 à 2x/semaine avec une prise en charge la plus rapide possible.

Lors du bilan, il faut observer l’attitude spontanée et préférentielle du nourrisson ainsi que sa motricité. Nous allons aussi attiré le regard de l’enfant par des stimuli visuels ou sonores afin de voir si l’enfant peut dissocier la rotation de la tête du regard. Ainsi que d’autres petits tests pour affiner le traitement que nous ferons par la suite.

Le traitement en kinésithérapie se fait avec 3 axes. Le premier acte est le traitement avec le thérapeute par des techniques de mobilisations douces, étirements, l’initiation aux retournements,… Le deuxième acte se passe à la maison par des gestes quotidiens, les parents jouent un rôle actif dans la rééducation de l’enfant. Le troisième acte est l’analyse des mesures qui ont été prises à la maison (couchage, siège auto,…). La prise en charge peut se faire au cabinet de votre kiné à Eghezée.

Lors du portage, les parents peuvent faire attention à tourner la tête du bébé du côté opposé à la plagiocéphalie.

Cette pathologie doit être prise en charge avec différents acteurs. L’ostéopathie a une place importante au même titre que la kinésithérapie dans la prise en charge des torticolis. Les traitements sont complémentaires et sont interactifs.

En conclusion : la plagiocéphalie et le torticolis doivent être pris en charge le plus rapidement possible par des thérapeutes spécialisés qui agissent de façon simultanées pour obtenir des résultats durables dans le temps grâce à l’interaction des parents.

 

Bibliographie :

-  Désinformation concernant le couchage des nourrissons et plagiocéphalie. H. Pattural, I. Harrewijn & al. archives pédiatrie 2017

-   http://association-plagiocephalie-info-et-soutien.fr/prevention-traitements/kinesitherapie/

-   Positional Skull Deformities, Etiology, Prevention, Diagnosis and Treatment. C. Linz et al. Dtsch Arztebl Int 2017 ; 114 : 535-42